C’est à ce paradoxe que s’est intéressée la nouvelle étude réalisée par l’Institut Bona fidé, menée cette fois-ci pour Grand Paris Aménagement, auprès de 600 maires partout en France.
Des résultats qui ont alimenté le travail de fond mené par Marion Kindermans des Echos dans son dernier papier : « Les zones d’activités économiques, nouvel eldorado d’un foncier devenu rare » paru ce jour.
Les résultats de l’étude ont introduit les débats d’un colloque organisé sur le thème : « Comment combiner sobriété foncière et développement économique ? », traduisant une volonté des maires de s’appuyer sur les zones économiques vieillissantes, pour susciter un dynamisme économique de leur territoire, attirer des entreprises et développer l’emploi.
Plus d’1 maire sur 2 déclare n’avoir « plus ou presque plus de disponibilité foncière à vocation économique ».
Réindustrialiser, oui, mais sur quel espace ? Non pas en artificialisant les sols, mais en transformant l’existant de ces zones économiques vieillissantes, pour des usages mixtes (PME innovantes, logement, espaces publics, etc.), adaptés aux besoins d’aujourd’hui, à impact économique positif pour les territoires.
Pour Samuel Jequier, président de l’Institut Bona fidé :
« Nous assistons à un changement de paradigme. Avant, un chef d’entreprise achetait du foncier et faisait du bâti sur 10 à 20%, en laissant des espaces et de grands parkings. Ce modèle n’est plus viable. Les maires sont très largement mobilisés pour la réindustrialisation de leurs territoires, mais doivent maintenant faire avec l’existant, pour stopper l’artificialisation des sols et attirer des activités économiques, vecteurs d’emploi et de vitalité. La transformation des zones d’activités économiques vieillissantes apparait comme la solution la plus adaptée pour résoudre un tel paradoxe ».
Retrouvez les résultats de l’Etude Institut Bona fidé pour Grand Paris Aménagement_Janvier 2024
ZAN ou la reindustralisation des communes
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