Un an jour pour jour après le 1er déconfinement, nous savons déjà que la crise a accéléré nombre de tendances en germes, modifiant nos modes de consommation, l’organisation du travail, le rapport à la ville, à la question environnementale, à la souveraineté économique et industrielle, au tourisme et aux loisirs… Et le rapport des Français à la politique, dans tout cela, a-t-il changé ?
Les enjeux plus que jamais systémiques que soulève cette période (nuisances davantage ressenties du capitalisme et de la mondialisation, crise environnementale, sentiment plus largement partagé d’un défaut de souveraineté industrielle, fragilité de l’Union Européenne, violences géopolitiques plus visibles…) éveillent des sentiments de frustration, de défiance et parfois de peur, potentiellement lourds de conséquences.
Face à ces inquiétudes, est-ce une volonté de centralisation toujours plus forte de la décision et le besoin « d’un chef » qui animent désormais les Français, ou au contraire un désir de décentralisation des instances politiques et de démocratie plus directe, pour pouvoir reprendre le contrôle ?
Et que dit de la politique aujourd’hui le fait qu’une majorité de Français considère qu’aucun candidat ne propose une vision à la hauteur de ces enjeux?
L’offre politique est-elle déconnectée de l’ampleur des questions qui se posent désormais ?
Les Français attendent-ils toujours une simple alternance politique, ou veulent-ils un changement total de gouvernance économique, politique, sociale ?
Sommes-nous à l’un de ces moments charnières de l’Histoire, à l’aube d’un grand bouleversement ?
Et ce changement d’ère passera-t-il par les urnes… ?
POUR REPONDRE A CES QUESTIONS :
> Paula Forteza, Ancienne co-présidente du groupe parlementaire Écologie Démocratie Solidarité (2020), rapporteure de la loi sur le Règlement général de la protection des données (RGPD) et d’un rapport gouvernemental sur la stratégie quantique de la France, elle est spécialiste des questions liées au numérique, à la démocratie et aux nouvelles formes d’engagement citoyens.
> Chloé Ridel, Haut-Fonctionnaire et militante associative. Elle est Directrice adjointe de l’Institut Rousseau, un think tank attaché à la reconstruction écologique et démocratique de nos sociétés, et la co-fondatrice de l’association Mieux Voter, dont la conviction est que le Jugement Majoritaire peut contribuer à améliorer la démocratie, au niveau national, local ou en entreprise.
> Grégoire Fraty, Secrétaire Générale de la Fédération Nationale des UROF, il est un des citoyens tirés au sort pour la Convention Citoyenne pour le Climat et le fondateur de l’association « Les 150 ». Il en est le premier co-président.
Ce webinar est animé par Robert Zarader et introduit par le sociologue Samuel Jequier.
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