LE TILT
TENSIONS, RESSENTIMENT, REFUS DU COMPROMIS… FAUDRA-T-IL METTRE LA FRANCE SOUS BÊTABLOQUANTS ?
D’antan la fièvre, c’était le samedi soir. C’était récemment chaque lundi sur Canal +, et ça n’envoie pas que des paillettes et du formol ! Dans une ambiance de guerre civile, la fenêtre d’Overton est largement ouverte.
Déjà qu’elle a mille raisons d’avoir objectivement les jetons (impasses climatiques, urgences sociales, crises identitaires, déséquilibres économiques, pulsions violentes, bouffées populistes), notre époque joue à se faire peur, nous embarquant dans un escape game à rallonge doté de multiples embranchements. Wokisme, collapsologie, grand remplacement, éco-anxiété…, le registre des peurs que l’on agite semble sans fin.
Un besoin de chaos de plus en plus présent dans la société
Voilà désormais que l’on fait des parlements des colères, comme si organiser des exutoires pour ces bouffées d’adrénaline était devenu plus important que de trouver des solutions aux problèmes et causes qui les génèrent. Révolte des gilets jaunes, vaste mouvement contre la réforme des retraites, violence des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel : même si l’on peut les analyser séparément, ces tensions se croisent et s’entrecroisent, avec un point commun, l’importance grandissante de l’émotion et du ressenti dans la manière d’appréhender les faits sociaux et politiques.
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La tension polarise la société et ses espaces de discussion. Le débat fait rage aussi pour tenter de délimiter ce qui relève aujourd’hui de l’information ou de l’opinion, le cas CNews et la commission d’enquête parlementaire en cours pointant trop bien les difficultés, et surtout les pièges, d’un tel exercice. Quant aux réseaux sociaux, Raphaël Llorca a raison de pointer les fake news autour de Brigitte Macron comme un exemple très caractéristique des dérives actuelles, y voyant même le signe d’une pathologie sociale assez nouvelle (dans ses formes au moins) et qui semble prospérer, le besoin de chaos, qui toucherait déjà une part non négligeable des citoyens américains.
Retrouver le goût du compromis
Alors que les recettes semblent manquer pour retrouver goût à une confrontation saine des idées, on aurait tort de négliger les efforts entrepris dans ce sens. C’est pour « Une société du compromis » que l’ex-leader syndical Laurent Berger et le sociologue Jean Viard plaident dans un essai récent et même une collection aux éditions de l’Aube.
Car sans l’art du compromis, quelles sont nos options pour éviter le chaos ? Dans une passionnante dystopie qui vient juste de paraître, Sophie Loubière imagine qu’au 23e siècle, chaque humain sera équipé d’un bracelet électronique chargé de réguler ses émotions. La perspective n’a rien de loufoque, et il n’est pas sûr qu’il faille attendre jusque-là. L’IA a déjà de quoi nous offrir les interlocuteurs virtuels des plus dociles et conciliants afin de nous épargner les contradictions et frictions inhérentes aux rapports humains…
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…OU NOUS RÉFUGIER DANS DES INTERACTIONS VIRTUELLES ?
Pourquoi en effet vous échiner chaque samedi soir à tenter de convaincre votre groupe de potes que Marie Toussaint incarne le futur de la gauche ou que le dernier album de Beyoncé est une grosse daube lorsque votre bestah virtuelle aux traits de Taylor Swift est absolument d’accord avec toutes vos assertions, mêmes les plus radicales ? C’est ce que semble penser une bonne partie des 18-24 ans qui a adoubé l’apparition de nombreuses applications surfant sur les progrès fulgurants de l’IA générative pour vous concocter des amis virtuels sur mesure.
Character.AI, le futur de Snap et Instagram?
La plus célèbre d’entre elles, Character.AI, est à ce jour la deuxième application d’IA générative la plus utilisée derrière ChatGPT. Et comme nous l’apprend l’expert en tech Rex Woodbury, le temps d’engagement des plus jeunes sur Character.AI est déjà impressionnant, oscillant autour de 35 minutes par visite – ce qui la rapproche déjà des niveaux de Snapchat et Instagram.
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À l’origine de ce succès considérable, plusieurs facteurs. D’abord, une accoutumance des 18-24 ans au développement de relations virtuelles bien supérieure à celle des générations précédentes : un sondage relayé par Rex Woodbury nous apprend que 34 % de la Gen Z déclare avoir rencontré ses plus proches amis en ligne, contre… 3 % des Boomers. Autre explication : l’explosion du taux de solitude ressenti. Selon Noreena Hertz, économiste et autrice de The Lonely Century, citée par Le Financial Times, aux États-Unis, un Millennial sur cinq prétend n’avoir aucun ami du tout ; au Royaume-Uni, c’est plus d’une personne sur dix de tous âges confondus qui l’admet et plus d’un quart qui reconnaît n’avoir aucun meilleur ami…
La peur de la friction, carburant des IA d’amitié
Une véritable aubaine pour les entreprises de la Tech qui, selon Noreena Hertz, après avoir largement contribué, « à nous rendre peu habiles à forger des liens dans le monde réel » en « déplaçant les expériences communautaires quotidiennes dans nos foyers », peuvent désormais joyeusement monétiser notre incapacité à dealer avec nos frères humains et les inéluctables frictions que ce choc intra-espèces peut engendrer.
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Les différents interlocuteurs et amis virtuels proposés par Character.AI |
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Car oui, comment tolérer l’altérité et le conflit lorsque vos nouveaux meilleurs amis/chabot sont conçus, comme le résume le journaliste de France Culture François Saltiel, « pour ne jamais vous juger et vous condamner », bref pour être « parfaitement gratifiants » ? À tel point que, comme nous l’apprend France Info, en Chine, certaines jeunes filles finissent par devenir accros à leur IA, parce que « leurs crush » virtuels répondent toujours et qu’ils sont tout le temps attentionnés. Elles finissent donc par les préférer à leurs amis réels.
Mais ces relations lisses et sans accroc peuvent également avoir leurs limites. L’application Replika, concurrente directe de Character.AI, a récemment été au cœur d’un scandale car l’un de ses utilisateurs aurait conçu un plan pour assassiner la reine d’Angleterre après avoir été soi-disant encouragé à le faire… Par sa fiancée virtuelle ! Il est vrai que dans un cas aussi extrême, un petit débat entre conjoints – histoire de peser le pour et le contre – n’aurait pas été du luxe…
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L’OBJET
GANTS DE BOXE : L’OUTIL DU PARFAIT EXUTOIRE POUR NOS ÉLITES ?
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Récemment, notre actuel président se faisait photographier tous muscles dehors tapant avec une totale conviction sur un sac de sable. Au-delà des railleries et suspicions sur l’authenticité de son biceps particulièrement imposant à l’image, les clichés ont été l’occasion pour plusieurs médias de revenir sur la mise en avant récurrente de cette pratique sportive parmi nos leaders politiques.
Comme le président de la République, Olivier Véran ou Édouard Philippe ont tenu à partager la pratique de ce sport durant ces dernières années, images à l’appui. Combativité, abnégation, don de soi : à l’image des lignes d’« activités sportives » sur certains CV, ces images sont censées traduire avant tout les qualités, voire les valeurs, qui guident l’action de ces dirigeants.
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Cette mise en avant de la boxe et de ses vertus par nos élites politiques s’inscrit dans un engouement plus large des Français pour le noble art, avec une véritable explosion du nombre de licenciés durant ces dernières années. La Fédération Française de Boxe annonçait ainsi en 2023 être passée de 26 000 à plus de 60 000 adhérents en deux ans : un record historique en France ! On pourrait constater le même engouement pour le championnat MMA qui a pris le relais du football pour assurer la rentabilité financière de la chaîne qui le diffuse en France.
L’avènement de la « boxe sans combat »
Là aussi, une certaine élite, économique cette fois-ci, s’est saisie du sport, avec de plus en plus de salles dédiées aux cadres et patrons d’entreprise, où la boxe fait office d’exutoire entre deux réunions. Bien souvent, ce n’est pas tant l’attrait du duel ou du combat qui attire les pratiquants mais l’aspect fonctionnel du sport (capacité à se défouler, maintien de la forme, gestion des émotions…), en témoigne l’essor de ce bel oxymore par les clubs de sport : « la boxe sans combat » ! Signal faible… Le noble art ravalé au rang d’une simple activité de développement personnel… Exutoire auto-centré plutôt que face-à-face encadré : pas étonnant que le courage soit en voie de disparition.
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LES IDÉES ANTI PRÊT-À-PENSER®
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Cultiver l’art d’être en désaccord. Un papier du New York Times datant de 2017, mais d’une brûlante actualité par ces temps de polarisation (cf. notre Tilt ci-dessus) : « The Dying Art of Disagreement » de Brett Stephen ou comment cultiver cet art perdu d’être en désaccord pour mieux débattre aujourd’hui. Le désaccord est le socle de nos démocraties mais nous en avons perdu l’art et la manière. Aux États-Unis, 51 % des étudiants pensent qu’il est acceptable de faire taire un intervenant avec lequel ils ne seraient pas d’accord. 20 % pensent que, dans un tel cas, la violence est légitime. Pour Brett Stephen, l’ouverture d’esprit dans nos démocraties libérales ne peut pas se contenter d’être un slogan : c’est une véritable habitude à s’imposer quotidiennement.
« The Dying Art of Disagreement » de Brett Stephen, New York Times, septembre 2017.
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Le bricolage comme philosophie d’avenir. Et si le « bricolage » – pas celui du dimanche, mais comme philosophie du « vivant » – constituait une voie pour nos défis futurs ? À rebours de la logique de l’ingénieur, adepte du tout-efficacité, Fanny Lederlin, docteur en philosophie explore les vertus de ce rapport spécifique aux objets et au monde. Bricoler, c’est accepter de s’immerger dans un monde abîmé, de se débrouiller, de faire avec « les moyens du bord » mais aussi de « reprendre les choses en mains ». Le bricolage apparaît ainsi comme un remède contre les tenants du solutionnisme technologique mais aussi des tables rases ! Sous l’égide de Wall-E, le petit robot de Pixar adepte d’un bricolage éclairé. Intéressant et à rebrousse-poil.
Eloge du bricolage de Fanny Lederlin (PUF, 2024)
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Pour que leur « non » soit ouï. Sauvons les classiques ! C’est en substance ce que semble dire Jennifer Tamas dans ce nouvel ouvrage, digest de Au NON des femmes (Seuil, 2023) où l’autrice, qui enseigne la littérature française à la Rutgers University propose une relecture des contes après #MeToo. Non pas en les cancelant, mais en revenant à leur source (et spoiler : ils n’ont rien à voir avec leurs relectures ultérieures et fautives). Figure de la conteuse ou personnages féminins au fort caractère, la lecture des contes d’antan nous réserve de belles surprises. Alors non, il ne faut pas en finir avec les contes de fées, mais plutôt refuser la vision simpliste que nous en donnent aujourd’hui les films Disney de notre enfance, pour s’interroger sur ce qu’ils disent de nos représentations.
Faut-il en finir avec les contes de fées ? de Jennifer Tamas (ALT/ La Martinière, 2024)
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LE BOOK CLUB
LE MAL-TRAVAIL, MAL DU SIÈCLE ?
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Plus les politiques parlent « valeur travail », plus le travail semble perdre de la valeur. Trois ouvrages récents et importants viennent tenter d’éclairer les enjeux du travail, en revenant notamment à l’analyse des conditions de travail.
Coordonné par Bruno Palier et mobilisant la fine fleur des experts du sujet, Que sait-on du travail ? est un panorama aussi clair que convaincant du travail aujourd’hui, d’autant que l’ouvrage s’appuie sur une longue série d’articles parus dans Le Monde, et qui faisaient un tour très complet de la question (intensification, low cost, care, sous-traitance, santé, management, autonomie…).
C’est en partant de cette somme en forme d’état des lieux que François Ruffin a bâti son livre sur le mal-travail, tentant au passage d’en mesurer les impacts politiques au plus près du terrain. Issu pour partie d’un rapport parlementaire, l’ouvrage évoque la face sombre du travail aujourd’hui : les accidents (850 morts par an), les inaptitudes (100 000 licenciements en 2022), les tensions psychologiques, le lean management (et manufacturing), le turn over ou les bullshit jobs. En présentant cette situation comme le choix délibéré de dirigeants économiques soutenus par une partie des élites politiques, l’objectif étant de bâtir une économie low-cost sur la sous-traitance, le sacrifice de certaines catégories (jeunes et seniors) et la tension salariale (entre autres recettes), il assume un parti-pris qui sera assurément débattu. Le livre esquisse cependant des solutions pour réévaluer le travail au profit des salariés, autour des critères de pénibilité, de la médecine et de l’inspection du travail, de la place des salariés dans les conseils d’administration, du retour en plein compétence de certaines instances (CHS), des coopératives ou de la syndicalisation.
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Paul Magnette, président du Parti socialiste belge / Tous droits réservés |
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Le parti pris de Paul Magnette est tout aussi politique, ce qui n’est guère surprenant pour un dirigeant socialiste belge en campagne (dont les livres connaissent un réel écho en France) : s’inscrivant en faux contre la prétendue épidémie de « flemme » ou la « grande démission », il invite la gauche à se réapproprier une valeur travail dont la force émancipatrice peut être selon lui pleinement restaurée, notamment pour cette « moitié du monde » qui en est actuellement exclue et pour qui le travail « n’est plus qu’un fardeau », en raison de statuts dégradés, de conditions détériorées ou de salaires dévalorisés notamment.
Trois ouvrages qui vont sans concession au cœur de tout ce qui pourrait faire du travail, différemment appréhendé ou clairement revalorisé, un élément majeur de réconciliation pour nos sociétés hyper-tendues.
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LE SCREEN CLUB
LA RUMBA, C’EST PAS QUE POUR LES IEUV(1)
On croyait la fracture intergénérationnelle irréversible, mais ça, c’était avant… Michou ! Le jeune et célébrissime gamer a réussi le pari a priori impossible de rajeunir l’audience de l’une des « émissions de mamie » les plus populaires de France : « Danse avec les stars ».
Surfant sur la notoriété acquise après son improbable ascension jusqu’en demi-finale de l’une des éditions précédentes, Michou a eu l’idée de lancer, parallèlement au démarrage de la treizième saison du show culte de TF1, « Danse avec les stars d’Internet » (#DALSI, pour les groupies), sa déclinaison version Twitch. |
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Au programme : des émissions qui, tout en reprenant les codes de « Danse avec les stars », en modernisent le format (plus court, plus rythmé) et surtout des candidats qui comptent parmi les streamers et vidéastes préférés des 18-24 ans. Face au succès d’audience du premier épisode, avec un pic à 403 010 personnes, TF1 a décidé de diffuser la finale en direct sur sa nouvelle plateforme, attirant des communautés depuis longtemps éloignées des chaînes de télévision traditionnelles.
La version « classique » du show profite, quant à elle, de la notoriété toute fraîche de la marque #DALSI auprès de la gen Z. On peut parier que cette cure de rajeunissement à moindre frais devrait en inspirer plus d’un…
(1) Dans un souci d’écriture inclusive : ieuvs = vieux |
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L’OEIL DU DOCTEUR JEQUIER
MONTÉE DE LA RAGE : LE DIAGNOSTIC
La colère gagne l’opinion. 45% des Français se sentent aujourd’hui appartenir à la « France en colère », un pourcentage en hausse de…14 points en deux ans ! 51% se classent dans « la France mécontente mais pas forcément en colère » et 4% seulement dans… « la France apaisée et satisfaite ». L’ire sociale est largement majoritaire au sein des classes populaires (58%), des sympathisants LFI (64%) et RN (63%) mais touche également désormais une minorité conséquente des CSP + (41%) et des retraités (39%). Derniers des mohicans, les sympathisants de la majorité présidentielle (19%) sont les seuls à demeurer largement immunisés contre ce sentiment. Personne ne sait où et quand aura lieu l’explosion, mais la marmite bout.
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SIGNAUX LOINTAINS
Le signal qui fait acheter… Alors que les députés ont récemment adopté une proposition de loi visant à pénaliser la fast fashion, la tendance à la surconsommation ne semble pas connaître de frein en Chine. En témoigne la popularité forte du live-shopping depuis plusieurs années. Le principe : des live-streaming animés par des influenceurs qui organisent des ventes de produits face à la caméra, où les « bonnes affaires » sont bien sûr de mise. Produits alimentaires, maroquineries, mobilier… tout y passe ! Ces vendeurs à la criée 3.0 auraient participé à un business estimé à plus de 300 milliards de dollars rien qu’en 2021 en Chine ! En Europe, TikTok a lancé une fonctionnalité de live shopping qui marche au Royaume-Uni…traversera-t-elle la Manche ? [En savoir plus]
Le signal qui remet une (grosse) pièce dans le débat… Signaux Forts parlait du phénomène des ultra-riches à l’écran lors de sa dernière édition. Depuis, le classement 2024 des plus fortunés établi par Forbes a été publié avec, à la clé, un nouveau record du nombre de milliardaires depuis le précédent classement datant de 2021. Le club des ultra-riches passe à 2 781 et les 2/3 d’entre eux sont plus riches qu’il y a un an… Des chiffres qui devraient nourrir les argumentaires des partisans d’un impôt minimum mondial pour les milliardaires, poussé notamment par la France et le Brésil dans le cadre du G20.
Le signal qui laisse bouche bée… À rebours du bruit médiatique ambiant, le silence gagne de plus en plus de marchés. À commencer par celui des bouchons d’oreille. En Belgique, la marque Loop s’est démarquée en devenant l’entreprise avec la plus forte croissante en 2023 : 600 000 recherches sur Google par mois et plus de 5 millions de bouchons vendus. Il faut dire que les promesses de ce marché du silence font rêver : sommeil, concentration, relaxation… c’est aussi ce que vendent les applis de méditation de type Petit Bambou en plein boom depuis les confinements et les hôtels qui n’hésitent plus à se recentrer sur leur cœur de métier (dormir) en proposant à prix fort, comme le fait le luxueux Conrad Bali en Indonésie, des « sleep therapy », des siestes suspendu dans un hamac. Cette fois, on peut le dire : le silence est littérallement d’or.
Le signal pas si lointain mais qui donne envie de s’évader… Quelle(s) image(s) la Gen Z se fait-elle des voyages ? Les études Visual GPS mises en place par Getty Images visent à pointer les sujets d’intérêt des consommateurs, notamment au travers des recherches visuelles. La Réclame se penche sur les derniers enseignements de ces études relatifs aux voyages. On y apprend notamment des particularités selon chaque pays dans l’approche des voyages : là où les Allemands ont beaucoup recours aux selfies, les Anglais recherchent des transports abordables et des escapades spontanées en ville. Les Français, eux, apprécient la randonnée hors-saison. Par ailleurs, 78 % des consommateurs français désavouent les photos et vidéos de voyages « show-off » pour une approche plus décontractée et abordable. Près de 1 Gen Z sur 3 indique également que les publications sur les médias sociaux de ses contacts et proches a un impact sur ses envies de voyages.
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